Né il y a 250 ans, Ernst Theodor Amadeus Hoffmann fut l’une des grandes figures du romantisme naissant. On se souvient de lui d’abord pour ses activités littéraires : il fut critique musical et écrivain – inspirant à Schumann ses Kreisleriana, d’après son nom de plume Kreisler, mais aussi Les Contes d’Hoffmann à Offenbach. Dans certains de ses contes, Hoffmann met en scène des compositeurs. Gluck est ainsi le personnage principal du Chevalier Gluck paru en 1809. Animé d’un tel amour pour Mozart qu’il fit changer en « Amadeus » son troisième prénom, Hoffmann était également multi-instrumentiste, chef d’orchestre et compositeur. Auteur de plusieurs opéras et œuvres de musique vocale, il composa aussi quelques pièces de musique de chambre ainsi qu’une symphonie caractéristique du premier romantisme. Écrite quelques années avant ses célèbres critiques des symphonies de Beethoven, cette Symphonie en mi bémol majeur est de belle facture et marquée par l’influence de Haydn et Mozart. Il était une fois… E. T. A. Hoffmann, en musique et en lectures.
Texte : Orchestre de chambre de Paris
PROGRAMME
Dans le cadre de la commémoration du 250e anniversaire de la naissance d’Ernst Theodor Amadeus Hoffmann
Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, Symphonie en mi bémol majeur
Wolfgang Amadeus Mozart, « Ouverture » de Don Giovanni
Jörg Widmann « Es war einmal », Fünf Stücke in Märchenton pour clarinette, alto et piano, no 1
Juliette G. Dillon, Extraits des Contes fantastiques d’Hoffmann
Robert Schumann, Kreisleriana, op. 16 (extraits)
Robert Schumann, Introduction & Allegro appassionato pour piano et orchestre en sol majeur, op. 92
Christoph Willibald Gluck, « Danse des esprits bienheureux » et « Danse des Furies », extraites d’Orphée et Eurydice, Wq. 30